«À l’ère de l’urgence climatique, plusieurs titres dans nos médias laissent stupéfaits», écrit Catherine Caron, membre de l’équipe éditoriale, dans le plus récent numéro de Relations.
«L’effort climatique du Québec est quasi nul, Les Québécois consomment de plus en plus de pétrole et Québec n’a pas l’intention de suivre les recommandations du GIEC, titrait Le Devoir en rafale ces derniers temps. Puis, le magazine L’Actualité jugeait bon de poser la question suivante en couverture de son numéro de janvier: Comment vieillir riche en sauvant la planète? Voilà qui achevait de résumer l’aveuglement collectif et la force de déni et d’inertie de notre société.»
«Personne ne vieillira riche sur une planète morte, pour faire écho au slogan des manifestations pour le climat, mais cela, visiblement, échappe encore à plusieurs. La question qui devrait nous tarauder et que nous lançons en clin d’œil à L’Actualité est bien plutôt : Comment être justes en sauvant la planète? Comment, certes, mais aussi pourquoi cet enjeu de justice est fondamental pour tenter de préserver la possibilité, pour l’être humain et pour tant d’autres espèces, de continuer à vivre sur cette Terre.»