«Les vacances, comme la réduction du temps de travail, sont historiquement le fruit de luttes sociales. Dans ce temps d’arrêt et de repos, la vie reprend ses droits, les travailleurs et les travailleuses ne sont plus réduits à n’être qu’une simple force de travail au service du capital», écrit Jean-Claude Ravet dans le numéro estival de la revue Relations.
«La période des vacances constitue un relai fondamental dans cette lutte, car c’est un temps propice pour se délester un tant soit peu de l’emprise de l’utilitarisme sur nos vies et de son injonction à la performance. Dans le même esprit, on entend de plus en plus parler d’un droit à la déconnexion. En ce sens, on ne peut que saluer l’initiative de Québec solidaire, qui a déposé un projet de loi, en mars dernier, visant à intégrer aux normes du travail le droit pour les travailleurs et les travailleuses de ne pas être constamment en contact avec leur employeur par le biais d’outils numériques», ajoute-t-il.