«À 13 h 18, le 2 janvier 2013, premier jour de travail de l’année, les cent PDG les mieux payés au Canada avaient déjà gagné 45 448 $, selon le Centre canadien des politiques alternatives. Un travailleur moyen mettra un an, à temps plein, pour amasser une telle somme et récolter son petit deux semaines de vacances (parfois plus s’il a de l’ancienneté)», écrit Catherine Caron, rédactrice en chef adjointe, dans l’éditorial du plus récent numéro de Relations.
«Ces vacances du travailleur moyen seront tout à la fois source de repos et de plaisir, mais souvent aussi d’endettement et de frustration. Rien à voir avec le luxe des paradis fréquentés par nos 100 PDG, dirigeants de grandes entreprises et de multinationales qui, pour la plupart, prospèrent en utilisant d’autres paradis… fiscaux ceux-là.»