«Il y a maintenant deux générations qui n’ont aucune éducation ou expérience religieuse», reconnaît Pierre Francou, le président de la Communauté chrétienne Saint-Albert-le-Grand.
«Avec beaucoup de gens, on ne part pas de zéro, mais de moins dix ou davantage. J’ai fait plus d’une fois l’expérience d’un grand malaise quand je témoigne de ma foi et de mon engagement: l’interlocuteur change de sujet immédiatement. Le côté moralisateur de règles peu adaptées à la société contemporaine constitue un obstacle, comme d’ailleurs l’exclusion. Les positions de l’Église sur la contraception, l’homosexualité et le divorce excluent. À cela s’ajoutent les scandales.»
L’entrevue de Pierre Francou, menée par Louise-Édith Tétreault, est publiée dans le plus récent numéro de Rencontre.