Les membres du conseil de SIGNIS à Bruxelles. |
Une trentaine de personnes affiliées à SIGNIS se sont réunies à Charlotte, le 19 juin, dans une perspective régionale nord-américaine. Dans son introduction à cette rencontre, Mgr Claudio Maria Celli (président du Conseil pontifical pour les communications sociales) en expliquait le contexte: la fin de l’UCIP, scellée par par le désaveu de Rome adressé à l’ICOM en 2011, et la récente création, par SIGNIS, d’un nouveau bureau consacré au journalisme. Il y a quelques semaines, à Bruxelles, Pierre Murray, de Communications et société, a été désigné président de cette nouvelle section. SIGNIS cherchera donc désormais à rassembler les associations, telles que la CPA et l’ACPC, laissées orphelines d’un réseau d’appartenance international, avec la disparition de l’UCIP. Rappelons que la mission SIGNIS international était auparavant destinée aux communicateurs de médias audiovisuels, après la fusion des organisations OCIC (cinéma) et UNDA (radio et télévision). Ceci étant dit, Mgr Celli a indiqué que toutes les associations nationales concernées demeuraient libres d’adhérer ou non à ce regroupement selon sa nouvelle forme, mais il apparaît clair que le Conseil pontifical encourage fortement cette transition. Ces changements devraient favoriser une revitalisation de la région nord-américaine au sein de SIGNIS international; la délégation régionale ne s’était pas réunie depuis 2011.