Questionné à savoir s’il perçoit mieux les filons de nouveautés durables en vieillissant, Marc réfléchit, puis il répond: «Après 65 ans de ministère, on est capable de faire des comparaisons plus fortes. J’ai vraiment connu une toute autre époque. Il y a une grande différence entre celle de mes débuts au séminaire, et celle d’aujourd’hui.»
Ce Marc, interrogé dans le plus récent numéro de Sel et Levain, c’est l’abbé Marc Bouchard, ex-rédacteur en chef de la revue Pastorale-Québec, lauréat du Prix Marie-Guyart en 2001 et membre honoraire de l’AMéCO depuis 2010.
«Je garde un regard positif sur le passé que j’ai connu. Je ne peux condamner ce qui m’a bâti. Mes parents, tu ne les aurais pas amenés à faire une session de catéchèse, une session sur le sacrement de baptême et ils m’ont quand même fait chrétien. Il y a bien certaines choses qu’on peut regretter, mais ce passé peut nous faire apprécier le présent, car on est capable d’y voir ce qui est progrès et aussi capable d’y voir ce qui n’est pas progrès», ajoute-t-il.
Commentaires fermées.
Jean Grou 1 mai 2020
Je reconnais bien là la sagesse et la lucidité de Marc!