La revue Signes a demandé à Mgr Alain Faubert, évêque auxiliaire À Montréal, quelles étaient les joies et les peines du métier d’évêque. Sur les difficultés, il a eu cette réponse.
«Il y a un aspect pénible, qui me tue, pour ainsi dire. Dans un combat, quand des grenades explosent un peu partout, nous recevons des éclats. Cela ne va pas nécessairement nous tuer sur le coup. Ce sont de petits morceaux de métal qui nous blessent. Ce n’est pas moi qui suis visé, bien entendu, mais je reçois des blessures. Par exemple, ce qui nous arrive avec les communautés autochtones: la découverte tragique de ces centaines de petits corps près des pensionnats. Ce sont des événements qui se repercutent sur nous, qui attaquent notre espérance. Les agressions sexuelles en Église, toutes les questions d’abus, cela nous heurte.»