«En quête d’un idéal, pèlerin-randonneur et backpacker s’inscrivent en rupture avec le quotidien d’une vie trop souvent agitée et dans laquelle l’essence de leur humanité semble se perdre», écrivent Brigitte Harouni et Éric Laliberté dans le numéro d’août 2020 de Spiritualitésanté.
«C’est donc d’humanité qu’ils sont en quête, de rencontres signifiantes à travers lesquelles ils pourront se définir dans l’espace de la marge. Hors de tout parasitage, déconnecté d’un univers de représentations, l’exercice pèlerin se veut décapant. Se défaisant par couches successives comme une poupée russe, le compostellan est définitivement un être en marche dont la spiritualité s’élabore au fil de ses pas.»