«Nous vivons une période difficile pour les journaux et les revues papier. Et notre revue Terres d’espérance n’échappe pas à cette crise. Elle existe depuis 1969 et a besoin de renouveau pour survivre», écrit Roger Boulet en éditorial dans le plus récent numéro.
Le rédacteur explique l’histoire de cette revue: «La raison première de la revue permettait aux missionnaires de communiquer avec leurs parents et amis et s’appelait Brésil, Terre d’espérance. Plus tard, en 1985, avec la fondation de la mission au Zaïre (Congo), s’est ajoutée la revue Lumière au Zaïre. Et en 1997, ces deux revues ont fusionné sous le titre de Terres d’espérance».
«Depuis les débuts, 44 religieux canadiens se sont succédé dans nos missions. Il n’en reste maintenant que 3 au Brésil et 2 au Congo. Aussi, les moyens de communication ont évolué avec l’informatique de sorte qu’on réfléchit sérieusement à l’avenir de la revue. La revue est publiée quatre fois par année en plus d’être offerte sur le WEB. Et comme tous les périodiques, les coûts de production augmentent considérablement. La poste et l’impression aussi sont dispendieuses. Chaque édition de Terres d’espérance coûte quelques milliers de dollars.»
Quel avenir pour cette revue? «Une solution serait de diminuer la fréquence de nos numéros comme l’ont fait plusieurs autres revues du Québec. Nous attendons vos commentaires avant d’en arriver à une décision», écrit le père Boulet.