mardi, 12 mars 2019
C’est le temps de renouveler votre adhésion 2019 à l’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO).
Pour répondre à certaines humeurs de l’air du temps, permettez-moi de reprendre la célèbre phrase tirée du non moins célèbre monologue d’Yvon Deschamps : « Les unions, qu’ossa donne? »
D’abord, il me semble que d’essayer de regrouper les forces qui communiquent la vie des Églises est une chose fondamentale. Que cette vie soit celle des paroisses, de communautés religieuses ou même – dans l’esprit de dialogue et d’interreligiosité – de présenter la vie religieuse dans toutes ses facettes, tous ces aspects font partie de notre ADN en tant que communicateurs.
Pour notre association, les défis sont grands. Il serait intéressant de lui donner un poids plus important dans la mesure où certains évêques ne nous connaissent pas suffisamment, d’offrir à ses membres plus d’avantages et de faire connaître l’AMéCO au grand public, ou du moins, aux gens de nos réseaux, afin qu’ils découvrent d’autres types de médias.
Une autre raison me paraît tout aussi essentielle : c’est la seule qui existe pour les communicateurs francophones catholiques, ou qui s’intéressent au monde du christianisme et des religions, en Amérique du Nord.
En ce sens, le conseil d’administration essaie de diversifier les tâches entre tous : retrouver une plus grande collégialité des membres, et surtout, de faire en sorte que l’AMéCO puisse chercher à mieux se faire connaître, recruter de nouveaux membres et offrir de nouveaux services. C’est pourquoi le conseil d’administration déposera une demande à la Fondation Beati afin que quelqu’un puisse être engagé à travailler pendant un an, à une journée par semaine.
Cette année, le Conseil d’administration tient compte de plusieurs demandes de membres qui ont deux médias, une publication et une émission de radio ou de télévision, et donnent un rabais d’inscription (voir la feuille d’inscription).
Enfin, il y a aussi les prix d’excellence de l’AMéCO. Ce sont des prix remis directement aux artisans. Des témoins de la naissance de ces prix il y a quelques années m’ont confié à quel point ils étaient heureux de voir la diversité qui s’est installée lors de cette remise, signe de vitalité et de diversification d’un milieu qui est certes petit, mais démontre une vitalité extraordinaire.
Merci de croire qu’il est possible de travailler ensemble. La famille AMéCO est modeste, diversifiée et parfois ses membres sont divisés sur certains enjeux. C’est très bien.
Mais rappelons-nous que l’inspiration première de l’annonce de la Bonne Nouvelle se fait de diverses manières, rejoint diverses tendances, et permet même d’analyser les phénomènes religieux de manière rigoureuse afin qu’ils soient mieux compris et que le monde dans lequel nous vivons retrouve le goût de mieux connaître le christianisme, de le respecter, de le changer, d’y adhérer, de le supporter, de le dénoncer, de mieux l’aimer, de le chérir… Bref!