Louis-André Naud signe, dans Vie liturgique, la Piste pour l’homélie du dimanche 1 juillet. Il réfléchit à la nouvelle saison. «L’été permet à chacun et à chacune de bénéficier des beautés de la nature et de la vie. Période souvent réservée aux vacances, cette saison donne plus de temps pour apprécier la présence des proches, de la famille et des amis», écrit-il. «Mais la rencontre des gens amène souvent aussi à relativiser la beauté de la vie. La visite de personnes malades, par exemple, dont l’état s’aggrave, affecte la joie de vivre. Les malades attirent l’attention parce qu’ils ont besoin d’aide et de compassion, mais aussi parce qu’ils rappellent la fragilité de notre propre condition. La santé de chacun et chacune est précaire. Les exemples de parents, d’amis ou de collègues qui apprennent soudainement qu’ils ont besoin de soins médicaux sérieux ne manquent pas. La vie est forte, mais elle est en même temps très fragile.»