«Décrétée patronne de la province de Québec, sainte Anne est chère au cœur des fidèles d’ici, notamment parce qu’elle incarne les valeurs familiales», explique le plus récent numéro de Vie liturgique dans la page préparée pour le 26 juillet, fête de sainte Anne et de saint Joachim.

«Remontant à l’antiquité chrétienne, la vénération d’Anne et de Joachim est d’origine populaire. Cette piété, contrairement à celle qui touche les Apôtres et les martyrs, s’appuie non pas sur ce que le couple a fait mais sur ce qu’il a été : les parents de Marie, celle qui allait devenir la mère du Sauveur.»

«La lecture évangélique nous recentre sur l’essentiel : le bonheur de voir et d’entendre les mystères du Royaume. Ces mystères ne se manifestent ni dans le spectaculaire ni dans l’exceptionnel, mais dans les réalités et les personnes modestes, sans éclat, comme sainte Anne». L’auteur de la fiche liturgique ajoute que sainte Anne «n’est même pas mentionnée dans le Nouveau Testament»!