Gaétan Baillargeon reconnaît que c’est un véritable défi de «faire de la célébration dominicale une expérience agréable et joyeuse». Dans le plus récent numéro de Vivre et célébrer, il écrit que «nos célébrations sont souvent froides et peu expressives. le corps n’y est guère sollicité, l’émotion refoulée dans l’intimité». Pour la transformation de la liturgie du dimanche, «il semble bien qu’il faille travailler sur plusieurs aspects de la célébration».
L’accueil, en premier lieu, est très important, écrit l’auteur, membre du comité d’orientation de la revue et ex-directeur de l’Office national de liturgie. «Comment accueille-t-on ceux et celles qui n’ont pas l’habitude nos assemblées, les gens de passages, les étrangers? La célébration est aussi la leur.»
«À la paroisse de la nativité, à Timonium au Maryland, le souci de l’accueil commence même dans le parc de stationnement. À St Benedict, à Halifax, on songe à avoir un café à l’entrée de l’église. Et dans ces paroisses, des responsables du secrétariat sont disponibles pour recevoir les paroissiens et répondre à leurs demandes», donne-t-il comme exemples.