«La souffrance est au coeur de nos vies. Qu’elle soit physique ou psychologique, qu’on en fasse l’expérience par accident, en étant l’instigateur, le spectateur ou la victime, elle ne laisse personne indifférent. Aussi, la souffrance pose à l’intelligence l’implacable question de sens, d’apaisement et de l’unité de l’être», écrit Félix Mabvuto Phiri dans le plus récent numéro de Vivre et célébrer.
«Dans l’histoire récente du monde occidental, les génocides demeurent absolument une horreur marquée par une totale incompréhension. Le génocide rwandais ne fait pas exception, hélas. Rien ne saurait véritablement justifier de tels événements. Pourtant, l’intelligence humaine, celle du coeur et de l’esprit, ne peut en rester là. Elle cherche constamment la voie d’un apaisement possible, mais plus encore, d’une guérison nécessaire. Le pardon au coeur de la mémoire blessée est cette voie transformatrice qui conduit à la réconciliation.»