Ex-rédacteur en chef de Vivre et célébrer, Guy Lapointe signe un texte sur l’expérience liturgique dans le numéro d’été de la revue. «Un nouveau langage liturgique – qui reste toujours à revivifier – est né dans la foulée du Concile. L’événement du Concile fait maintenant partie de l’histoire, mais son esprit doit rester présent, avec un souci d’ouverture à la fois sur la Tradition en même temps que sur la culture», écrit le professeur honoraire de la Faculté de théologie de l’Université de Montréal.
«C’est une articulation constante de la Tradition et du présent, seule façon de garder un avenir ouvert. Le langage liturgique doit parler aux participants, sous peine de tomber dans l’insignifiance. Ce doit être un langage qui permette aux participants de découvrir ce que signifie une participation active, pleine et entière à laquelle le Concile nous invitait. L’avenir de la liturgie aura de la pertinence si le langage liturgique ne se ferme pas sur lui-même, mais s’ouvre aux interrogations présentes et à venir.»