«Si les débats théologiques des Pères conciliaires ne rejoignaient pas nécessairement le grand public, ils ont généré des changements qui se voyaient et s’entendaient. Les plus facilement repérables concernent la liturgie. Désormais, la messe devient l’eucharistie. Elle ne se dit plus, mais se célèbre face au peuple et en français. À elle seule, la présence devenue nécessaire d’un nouveau mobilier liturgique témoignait d’une véritable révolution», note Jacques Houle, c.s.v., dans le numéro d’été de Vivre et célébrer.
«Techniquement, le mobilier liturgique se résume à peu de chose: une table, un siège et un lutrin. Ces trois éléments n’ont pourtant rien de banal. Ils sont porteurs d’une longue histoire faite de prestige, de mise au rancart, de détournement, de retrouvailles, de négligence, de banalité ou encore, de vénération, quand on sait en reconnaître la charge symbolique».