«Tout comme pour le temps, les religions régulaient le territoire: l’église paroissiale, au coeur de la place publique, se situait en tête de l’organisation territoriale du village ou du quartier», écrit Jean-Philippe Perreault, dans le numéro du printemps de Vivre et célébrer. Selon le chargé de cours à la faculté de théologie et des sciences religieuses de l’Université Laval, on assiste aujourd’hui à une restructuration des relations sociales sous d’autres modalités, dans des «champs spatio-temporels indéfinis», comme l’explique le sociologie Anthony Giddens. «Ce nouveau rapport au lieu provoque des remises en question de la religion. Là où elle était implantée dans un terreau culturel et social, là où elle faisait partie de la vie quotidienne, elle devient une dimension de la vie en mouvement dans des espaces», ajoute Jean-Philippe Perreault dans son texte intitulé Le Québec en images: considérations sociohistoriques et religieuses.